22 octobre, 2005

Bilan

Ecrire sur ce blog a été d'une grande aide et aujourd'hui ces années sont belle et bien dérrière moi.
Ses messages continuent (évidemment) d'arriver sur ma boite mail et sur mon téléphone mais je ne les lis même plus.
Ma dernière étape de libération aura duré 1 mois, ce qui est inespéré !

Je n'écrirais plus ici à priori de posts personnels, je vais plutôt créer un nouveau blog sur ma nouvelle et belle vie, celui-là au moins sera positif et heureux :)

Il était important pour moi de témoigner ici afin de me libérer mais aussi de permettre à d'autres femmes qui souffrent, de se retrouver dans mon histoire et d'avancer ainsi sur la route de la libération.
Peut-être reviendrai-je ici pour alimenter ce blog de données psychologiques, si j'en ai le courage et si certaines me le demandent. Tout du moins d'éssayer de centraliser ici tous les liens qui m'ont moi-même aidé.
Mais ceci est une autre étape.
Aujourd'hui je désire juste oublier et tourner la page.

Merci à toutes celles qui m'ont lu régulièrement. Peut-être vous aurai je donné envie de parler vous aussi de tout cela. La parole est libératoire et un précieux allié. Ne l'oubliez pas.
Merci à celles qui ont entamé le dialogue, elles m'ont aidée et j'ose espérer que cela fut réciproque.

Au revoir

20 octobre, 2005

Couper court

Je viens de supprimer le blog sur lequel v m'écrivait ses messages. Il n' a plus de raison d'être et je n'ai plus de raison d'y aller faire un tour.
Voilà une bonne chose de faite.
Après "ne pas répondre" c'est le meilleur conseil que j'ai reçu.
Merci Blue

nouveau message (pour mémoire)

Un nouveau message posé en fin de journée sur notre blog me remerciant d'avoir donné des nouvelles (sic!) et en esperant d'autres !
...........
évidemment rien à dire !

18 octobre, 2005

sms2 (uniquement pour mémoire)

Hier 22h26 "ça peut paraître con, la comme ça, mais je t'aime sincèrement"
Silence de ma part. Qu'y a t'il à dire sans rentrer à nouveau dans son jeu .....RIEN

15 octobre, 2005

sms1 (uniquement pour mémoire)

lui : "bonjour, j'espère que tu vas bien sincèrement"
ma réponse motivée par ma bonne éducation plutôt que par ma compassion :
"je vais bien et espère que toi aussi"

lui: "mieux maintenant que j'ai de tes nouvelles"
lui : "je pense à toi, sache le"

.....................

14 octobre, 2005

Le voile s'est déchiré

Enfin !......
Cette sensation depuis plusieurs semaines est celle du voile qui se déchire laissant à nouveau apparaitre la vraie vie. Difficile à décrire pour qui ne l'a pas vécu mais ceux ou celles qui savent de quoi je parle, comprendront.
Toutes ces choses simples qui font les relations avec les autres, les projets, les envies, sont revenues.
Toutes ces choses qui lorsque vous vivez cette aliénation ne sont plus possibles, réapparaissent progressivement.
A nouveau ce grand sentiment de liberté et de désir.
Recommencer à s'aimer et à se faire confiance ......

Cette sensation diffuse de se mentir constamment, à soi et aux autres, cette empêchement de croire au bonheur, cet indélébile sentiment de culpabilité, tout cela est terminé, enfin !

La complexité de la douleur dans une relation avec un PN est cette sensation de "voile" sur les choses. Rien n'est blanc, rien n'est noir et si dans la vraie vie cela est vrai, cette comparaison prend tout son sens ici. A chaque sensation, sentiment, vient constamment se superposer son contraire, nous plongeant sans cesse dans l'incertitude et la contradiction. Il a tellement toujours dit une chose et fait son contraire ou fait une chose et dit son contraire que tous les repères ont explosés, jusqu'aux limites de la folie et en tout cas bien souvent de la paralysie.

Tout ceci est derrière moi, le voile s'est déchiré et mon sourire est bien là. Il ne me quittera plus.

11 octobre, 2005

Retrouver ma liberté

Une nouvelle tentative sur "notre blog", une nouvelle chanson, plus longue, plus douce, remplie de mots d'amour. Pour la première fois il se traite même de con, de gamin, de fou !.........
Une nouvelle tentative mais à nouveau je suis loin, différente.
Je lis ses mots et tant de souvenirs douloureux arrivent, les neutralisant instantanément. Ma liste qui me protège et aussi les mots de blue qui m'aident.
Je me sens éloignée de tout ça. Je n'ai pas craqué et ne le ferai pas car je sais que tout cela est terminé, que plus jamais je ne laisserai qui que ce soit me marcher dessus au nom de cet amour que je croyais cherché, dont j'avais tant besoin.

Les masques sont tombés et je retrouve ma liberté.

08 octobre, 2005

Ses Mots

Il les as posé hier sur notre blog. Ses mots comme une chanson, comme ses chansons. Elle parle de désordre, de moi tatouée en lui, de planête anesthésiée, de désordre et d'insoumission. J'y ai évidemment cherché un sens, un sentiment, une émotion et n'y ai trouvé qu'une chanson.
Ses mots ressemblent à ce que je connais de lui. Une incapacité à dire les choses belles, à avancer. Toujours cette sorte de prosternation dans ce que je traduis comme étant de la douleur. Mais est ce que cela en est ?
Toujours cette sorte d'accusation d'abandon. Mais est ce cela ? je traduis ses mots avec les miens mais ai je la bonne grille ?
Par expérience je sais que non. C'est moi qui met de la profondeur là où il n'y a que le vide.
A nouveau pourtant mes questions reviennent et avec elles ma culpabité de ne pas le comprendre..........

Pourquoi ne pas simplement me dire que je ne l'aime pas sans chercher à savoir si je me trompe ?...........
Je veux qu'il disparaisse de ma vie, que tout cela s'arrête.

Ne pas penser, ne pas à nouveau m'enlisser dans mes interogations.......Ne plus parler.......Rester là, ici, blottie, en sécurité, hors d'atteinte, me boucher les oreilles, fermer mes yeux.
Quand je les rouvrirais, il ne sera plus là.

Un jour, plus rien de lui ne me touchera.
Un jour mon moi lucide et heureux gagnera la bataille.

Une relation à 3

A partir du moment où la période de bonheur (très courte) est passée, il y a dans la relation avec un PN, trois protagonistes. Lui, et deux Vous. Le Vous qui aime et le Vous qui sait que ça ne va pas, que quelque chose est bancal, que vous vous trompez de chemin, que vous n'êtes plus libre. Le Vous qui veut que cela se passe bien et qui va chercher les raisons, les solutions, et le Vous qui lutte pour vous ouvrir les yeux.
La relation se dé-centre, se déplace pour se focaliser sur vos deux "Vous" et c'est la lutte constante. C'est cette lutte qui vous tue à petit feu de l'intérieur, concentre toute votre énergie.
C'est vous même qui vous tuez petit à petit, vous qui vous poignardez chaque jour un peu plus. Successivement l'un crie plus fort que l'autre, prend le dessus, jusqu'à que l'autre le terrasse à nouveau........

Lui vous regarde, flatte chacun de vos deux Vous et compte les points.

05 octobre, 2005

Isolement 3_Les autres et vous

Un des événènements qui a accéléré mon isolement a été la manipulation par V d'une de mes amies.

Elle m'avait beaucoup soutenue et un jour alors que je l'appelais en larmes, en pleine crise d'hystérie, m'a proposé de quitter V et de venir vivre avec elle. Elle avait aussi des soucis dans sa relation avec son ami et nous avions pris l'habitude de nous aider, de tout nous raconter et de nous soutenir mutuellement.
J'ai donc emménagé chez elle et ai pu prendre du recul par rapport à V jusqu'à ce qu'imperceptiblement il la manipule aussi.

J'ai rapidement su qu'elle voyait V, au départ, sous le prétexte de lui donner de mes nouvelles. Ils se voyaient de plus en plus souvent et parlaient de moi ! Très vite la situation est devenue insupportable pour moi. V me harcelait au téléphone et je luttais tous les jours pour ne pas craquer tandis qu'elle passait tous ses loisirs avec lui.
A l'époque j'étais totalement isolée, en pleine dépréssion, j'avais quitté mes associés, avais coupé les ponts avec tous les gens que nous voyions V et moi, et bossais comme une folle pour monter ma structure....... J'ai pris sur moi pendant plusieures semaines et un jour où V était venu me voir au boulot provoquant une nouvelle crise j'ai éclaté en sanglots dans les bras de mon amie. Je l'ai supplié de ne plus le voir, lui ai dit que je ne comprenais pas qu'elle puisse le voir alors qu'elle ne l'aimait pas avant, qu'elle connaissait la situation......

Rien n'y a fait. Elle m'a affirmé que cela n'avait rien à voir et qu'elle continuerait à le voir aussi souvent qu'elle le voulait et qu'il fallait que je me calme, que je mélangeais tout, que je n'avais pas les idées claires ! Et que d'ailleurs elle venait de proposer à V de venir travailer avec elle (elle avait sa propre société) et de lui donner des parts !!!!

Dans des moments comme cela, on croit devenir folle.......
Ce jour là quelque chose s'est cassé en moi, la confiance surement.....Et en même temps j'ai vraiment, pour la première fois, vu le côté machiavélique de V. J'étais la seule évidement à le voir....

Nous avons continué à vivre ensemble mais je ne rentrais presque plus à la maison et passais le plus clair de mes nuits au bureau.
Maintenant qu'il travaillait avec elle, ils ne se quittaient plus et j'avais même droit aux photos des "w-e boulot" qu'ils organisaient...
Je me rappelle cette période comme un véritable enfermement où je pleurais tous les nuits après avoir passé la journée à faire bonne figure.
Je me souviens aussi m'être dit, "elle va déchanter ! si j'ai raison quant au caractère manipulateur de V, elle s'en mordra les doigts"
C'est drôle (sic) mais à cette période c'est contre elle que j'ai tourné ma colère ne pouvant le faire contre mon bourreau que je croyais alors aimer à la folie !

Parralèllement V regagnait petit à petit sa place dans ma vie. J'étais une proie si facile, si isolée !!!
Comme par hasard sa relation avec sa nouvelle associée se dégradait à vitesse grand V.
Le jour où elle m'en a parlé en me disant qu'il n'était qu'un gros con, j'ai jubilé (intérieurement) et lui ai juste dit que j'étais mal placée pour qu'elle vienne m'en parler.
Quinze jours plus tard, je déménageais, avec entre autre l'aide de V qui n'est même pas venu la saluer !

Si ce n'est pas un bel exemple demanipulation ça !

Isolement 2_La folle c'est vous

L'isolement le plus pervers est celui qui vous rend incapable de partager ce que vous vivez.
Personne ne peut comprendre s'il n'est pas passé par là. C'est tout le principe de la manipulation, et c'est en vous que vous allez rechercher le problème.
Comment dire cette souffrance, ces incessantes questions, ces angoisses qui vont finir par vous rendre folle ? Car folle vous le devenez. Impossible de raconter le moindre événement à qui que ce soit car pour le comprendre il faudrait raconter aussi les 100 autres insignifiants ? Comment se faire comprendre lorsque l'autre vous accuse d'être folle ? qu'imperceptiblement vous le devenez. Que vous perdez le sommeil, que vous vivez dans l'angoisse du nouveau coup tordu qu'il va vous faire, que vous voyez les autres autour de vous se faire manipuler et se retourner contre vous?

Même aujourd'hui je ne peux parler de tout ça qu'ici, sur ce blog où les seuls lecteurs seront des gens concernés personnellement, qui auront souffert ou souffrent d'une pareille relation.
Non vous n'êtes pas folles (fous), même si c'est ce qu'il (elle) aimerait vous faire croire.

Un jour, au cours d'une de nos nombreuses discussions (on ne pourra pas dire que je n'ai pas éssayer de comprendre ! ;), à bout d'argument, V m' a dit que j'étais folle ! qu'il m'aimait mais que je devais accepter cela et me faire soigner, que j'étais dingue et que c'était pour cela que j'étais incapable de voir qu'il m'aimait !!! sic

Cela m'avait boulversée car je commençais à me demander s'il n'avait pas raison. Pourtant au fond de moi une petite voix me disait que c'était lui qui avait un problème et qu'après tout puisque je n'étais pas folle, je n'avais aucune raison de le laisser m'envoyer cet argument dans la tronche sans rien dire.
J'ai donc appellé l'hopital Saint Anne et ai pris rdv.
Il allait m'y accompagner et face à un spécialiste on allait bien voir ce qui allait se passer !

J'ai obtenu un rdv pour à peu près 3 semaines plus tard.
Quand j'ai annoncé à V que j'avais pris rdv avec le doct untel (je ne me rappelle plus son nom), il est resté bête !
3, 4 fois je lui en ai reparlé et à chaque fois il faisait la sourde oreille.
Finalement j'ai annulé mon rdv et il ne m'en a jamais reparlé .......

Isolement 1_Paranoia

L'isolement ets une des caractéristiques systématiques de la relation avec un PN.
Ils vous isole de tout et de tous.
Il détruit vos désirs vous isolant de vos passions, de vos envies. Mais il détruit aussi vos liens et votre capacité à en créer.

Il commence par ne pas aimer vos amis. Comment pourrai t il les aimer puisqu'il ne vous aime pas ?
Vous n'avez plus aucun plaisir à les voir car cela se passe toujours mal. Il peut rentrer directement en conflit avec eux ou commencer un long travail de sape. Devant eux, il sera plus que jamais incapable d'un geste tendre, d'une gentille parole. Au contraire il vous contredira, se moquera de vous ou sera grossier. Vous vous sentirez si humiliée que vous couperez toute relation pour que cela cesse.

J'avais pour ma part, malgré tout, gardé une de mes meilleures amies, qui elle aussi avait connu une relation destructrice. Vincent l'a détesté tout de suite. Elle incarnait pour lui, la petite bourgeoise fille à papa, trop gâtée par la vie.Elle incarnait le milieu duquel il s'était toujours senti rejetté (c'est d'ailleurs ce milieu qu'il hait en moi).
malgré l'aggréssivité de v elle a toujours tout fait pour que cela se passe bien et nous avons éssayé au début de nous fréquenter régulièrement. Ensuite elle a quitté Paris.
J'ai continué à la voir seule. Je pouvais l'appeler quand en larmes je ne savais que faire. C'est elle qui m'a accompagnée lorsque j'ai avorté de V, 1 an après le début de notre relation. Elle qui le lendemain est venue me chercher pour me faire quitter Paris, pour quitter V.
Mais après les incessantes ruptures , les incessants retours contradictoires, je me suis éloignée d'elle, ainsi que de ma famille, taisant mes douleurs, ma faiblesse, mon incompréhension de moi-même, ne lui montrant plus comme aux autres qu'un visage donnant l'illusion que tout allait bien alors que je m'éffondrais à l'intérieur.

Pour tous les gens que nous fréquentions, je suis devenue petit à petit un monstre. Tandis que je me taisais, ne parlant à personne de nos problèmes, lui affichait la mine du malheureux. Pour tous je le faisais souffrir. J'étais La salope ! celle qui faisait du mal à leur pote si gentil !
J'ai cru véritablement devenir folle et une chose est sure, je suis devenue paranoïaque. Venir tous les matins à mon bureau (à 20m de chez lui) a été un véritable calvaire pendant la dernière année où je vivais encore à Paris. Ce quartier où nous avions vécu ensemble, où nous avons fait si souvent la fête, où nous avions nos habitude, nos relations, je m'en sentais exclue, je m'y sentais constamment jugée. D'autant qu'à cette période v me refaisait sans cesse son grand numéro de charme pour mieux me piétiner ensuite au moment où je m'y attendais le moins.......

Cet isolement, je l'ai combattu en me faisant de nouvelles relations, en rencontrant d'autres personnes totalement étrangères à ma vie d'avec V, en essayant de me recréer un monde à moi d'ou il était totalement exclu. Mais je sais que ces liens ne pouvaient aller au delà du superficiel, car il avait amputé cette capacité à faire confiance, à me sentir bien avec qui que ce soit.

Tenir bon

Voici les sms que j'ai reçu hier soir aprés une semaine de silence.
Je les note ici pour pouvoir les relire au cas où je craquerai.
Ils sont éloquents et la progression est représentative de la réaction d'un PN qui perd le contrôle de celle qu'il manipule.

"22h30 j'espère que tu vas bien"
il commence doucement

"22h33 je sais que tu attends de mes nouvelles, comme moi j'en attend et pourtant je fais le premier geste"
il se donne le beau rôle comme d'habitude

"23h41 une réponse n'est pas inenviseageable, j'en suis sur, ce serait un vrai geste......baisers"

"23h49 j'ai vu aussi ton nombre de passage sur le blog il faut passer outre ta suceptibilité"
comment amouder sa proie....

"01h50 merci de tant de conviction, je te pardonne ta méprise et espère que tu comprendras......."
ben voyons
sic !

Je ne peux pas dire que ses messages ne m'ont rien fait mais pour la première fois, je n'ai ressenti aucune culpabilité.......
De celle qui me rongeait et finissait par me faire croire que c'était moi qui lui faisait du mal, que c'était à moi de faire attention à lui, que c'était le prix à payer.....Qu'en parlant avec lui, qu'en lui donnant ma compréhension, les choses s'arrangeraient, il finirait par comprendre ! ;)

Tant de choses ont changé aujourd'hui, l'amour a pris tant d'autres formes, que je sais combien j'étais dans l'erreur.
Combien il n'y a pas d'amour entre nous. Et cela en me sautant aux yeux m'a libérée, définitivement.

Je ne répondrai plus jamais à ses messages. Ils n'ont plus aucune place dans ma nouvelle vie.

Aujourd'hui j'espère seulement qu'il ne me harcelera pas et qu'il ne me n'essaiera pas de me faire de mal.

04 octobre, 2005

La liste

Ceci est un"petit truc" qui me vient de mon enfance : La liste. Elle servait alors à me rappeler mes bonnes résolutions. J'y énumérais mes motivations au moment de mon enthousiasme le plus fort et pouvais ainsi la relire quand il faiblissait.
Ici le principe est le même.
Chaque brimade, chaque aggréssion, prise séparément ne fait qu'ajouter à la confusion mentale et au sentiment de culpabilité, mais ajoutées les unes aux autres sur une liste, elles prennent une toute autre forme.
Cette liste rédigée au fur et à mesure et relue au bon moment peut nous donner la force de partir, de quitter notre bourreau.
Cela a été mon cas.
Cette liste a été alors la preuve que je n'avais pas rêvé (sic) ! Que tout s'était bien passé comme cela, que chaque événement pouvait être relié à un autre et prouvait alors que rien ne changeait, que rien ne s'améliorait.
Il est en effet important de pouvoir relier chaque événement car la relation avec un PN s'évalue sur le long terme. Au quotidien c'est un constant malaise qu'on finit par mettre sur le compte de ses hormones féminines, sur nos excès féminin, voire sur notre névrose car il fait tout pour vous convaincre que l'on est malade. Accepter cette hypothèse répond d'ailleurs à nos intérogations...c'est déjà ça !

Cette liste je l'avais faite sur des feuilles roses fushias et je la complétait régulièrement. Je l'avais intitulé : "100 raisons pour quitter V". Au final, elle regroupait plus de 250 anecdotes et phrases assasines !!!
C'est elle qui m'a aidé à arréter de croire que c'était moi qui était dingue, c'est elle qui m' a permis de mettre en évidence ses contradictions, c'est elle qui m'a permis de me dégoutter de moi-même et de ma lacheté, c'est elle qui comme un talisman m'a protégé de ses attaques.

Je l'ai jeté il y a quelques mois alors que je croyais en avoir fini avec cette histoire. Je sais aujourd'hui que je me trompais. Aujourd'hui, que le voile se déchire et que je sors enfin de cet enfer qui avait tout pourri autour de moi.

Cette liste, je la continue un peu ici, sur ce blog qui m'écoute, qui vous écoute aussi.

Alors ! à vos listes !;)

01 octobre, 2005

Chapitre 2 : portrait de la victime (à venir)

Chapitre 1 : La perversion narcissique (à venir)

Donner les clefs

Au delà des situations personnelles que je peux relater ici, il se dégage des lignes générales communes à toutes les relations avec ce type de personne. Des lignes qui doivent être énoncées pour permettre à celles qui souffrent de pouvoir mettre un nom sur ce qui les ronge à petit feu.

Sur le site dont je parle dans mon premier post, vous trouverez ce que l'auteur appelle des "leçons", une vingtaine. Je les relis souvent lorsque je doute que mon tortionnaire en soit vraiment un, lorsque je lui trouve des circonstances atténuantes, lorsque c'est moi que j'accuse des pires vices !

Je redonne donc l'adresse : http://pervertus.skynetblogs.be

Aujourd'hui je me sens bien, je sais que c'est fini que je ne craquerai plus. J'ai retrouvé le sourire et me suis même trouvée jolie...
Beaucoup de choses sont en train de se débloquer doucement.

J'aimerai quitter cet endroit mais je vais continuer. Continuer à parler pour me libérer définitivement... Continuer à donner des clefs que je possède aujourd'hui et que j'ai cherché si longtemps...
Je vais les regrouper dans ce que j'appellerai, Le petit Livre Noir.

Noir comme la douleur qui peu à peu prend possésion de nous. Noir comme l'obscurité dont on ne sait sortir. Noir comme l'âme de celui que l'on croit aimer. Noir comme son coeur qui ne ressent rien. Noir comme la haine, seul sentiment qu'il est capable d'éprouver pour vous.

Je sais vous allez trouver ça un peu théatral et j'aurais été la première à en rire il y a quelques mois encore. Car comme vous, je croyais que le mal n'existait pas, préférant la colère face aux actes inamaginables des psychopates qui surgissent trop souvent dans l'actualité, plutôt que d'affronter la réalité du mal.
Comme vous je croyais qu'avec de l'amour toutes les blessures se referment, que tout être s'épanouit.
C'est cette ignorance, cette incapacité à croire à la pure méchanceté, à la pervesion qui fait que vous en êtes là, victime d'un monstre...............